Julien Lizeroux : "Je n'ai pas su m'adapter"
Auteur de deux manches mal maitrisées dans des conditions difficiles pour tous les concurrents Julien Lizeroux se classe 9e du slalom disputé à Whistler samedi 27 février. Le ski alpin Français repart sans médaille des Jeux de Vancouver, comme il y a 16 ans à Lillehammer. La victoire revient à l'Italien Giuliano Razzoli, qui remporte la première médaille d'or italienne en slalom depuis Alberto Tomba en 1988.
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« Je pensais que ça allait être des conditions beaucoup plus sélectives, en fait c'était très facile, c'est une neige à gros grain on a l'impression qu'elle roule sous les pieds », ajoutait-il. « C'est difficile de faire accélérer les skis. Mais ce sont les conditions du jour, c'est à nous de nous adapter, c'est une course des Jeux olympiques.»
Malheureusement, son second parcours n'a pas été meilleur, il a en fait été à l'image du premier. Le Plagnard n'a pas trouvé la vitesse, a fait trop de chemin entre les portes, s'est souvent mis en travers, et a été sanctionné par le 10e chrono de la manche. Le meilleur ayant été le Suédois Anders Myhrer, parti de plus loin que Lizeroux (10e à 1.24 de Razzoli après la 1ère manche), médaille de bronze à la clé !
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Giuliano Razzoli |
« Je n'ai pas su m'adapter à cette neige »
« il ne faut pas mettre la faute sur la piste! Les conditions étaient égales pour tout le monde. J'avais beaucoup d'envie, c'est ma plus grande force, mais c'est aussi mon défaut » a déclaré Julien Lizeroux après la course.
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« Aujourd'hui, c'était les jeux Olympiques. C'était une course extrêmement exigeante, extrêmement difficile. Je crois que la capacité du sportif de haut niveau, c'est de s'adapter, d'être bon dans toutes les situations. Je n'ai pas à rougir de ma performance, je suis très déçu pour toute les personnes qui nous ont soutenu, notamment mon club de supporters de La Plagne, présent ici! Le ski, ça n'est pas rose tous les jours»
« L'équipe de France de ski alpin a eu des jeux Olympiques un peu difficiles. On n'a pas ramené de médaille et c'est ce qui compte ici. Maintenant, je crois que c'est dans ces moments-là qu'on a besoin d'être soutenu. Quand on est au fond du trou, on n'a pas besoin de prendre des coups de hache derrière la tête. On a fait un bel hiver. On est passé à côté de nos jeux Olympiques, moi le premier, mais on n'a pas à rougir »