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Maria Riesch |
Le score parfait en slalom pour l'Allemande Maria Riesch : championne du monde 2009, vainqueur du globe de cristal la même année, championne olympique 2010, et une 2e médaille d'or après celle du super-combiné ! Vendredi 26 février à Whistler après une course disputée dans des conditions dantesques, elle monte sur la plus haute marche du podium aux côtés de l'Autrichienne Marlies Schild (2e) et de la Tchèque Sarka Zahrobska (3e). Sandrine Aubert , reléguée trop loin en première manche, se classe finalement 5e. Tous les espoirs du ski alpin français reposent désormais sur les épaules de Julien Lizeroux !
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Les conditions étaient exécrables. J'ai perdu la course dans la 1ère manche, je me suis trop retenue sur le bas du tracé. Je n'ai pas assez joué. J'arrive en haut du mur d'arrivée et je me dis "faut que je tienne, faut que je tienne" et en fait, c'est à ce moment là qu'il faut jouer et faire le maximum.» Comme toutes les concurrentes de ce slalom, Sandrine Aubert s'est élancée sous des chutes de neige continues et dans des conditions de visibilité pas vraiment optimales. Avec un retard de 93/100e sur Maria Riesch, postée en haut de la feuille des temps, la skieuse des Deux Alpes, 7e chrono, ne semblait déjà plus en mesure de jouer la victoire sur le second tracé, mais elle pouvait encore espérer monter sur le podium.
Sandrine Aubert est restée solide en 2e manche, sans toutefois faire des étincelles. «
Je suis satisfaite de ma 2e manche. Mais je n'ai pas pu revenir. J'ai joué avec les meilleures et je termine proche du podium » a 56/100e de Sarka Zahrobska exactement. «
Il m'a manqué trois fois rien.». Sandrine était la seule Française à jouer dans le top 30 en 2e manche. Anne-Sophie Barthet (31e), Nastasia Noens (36e) n'avaient pu s'inviter dans ce premier groupe de skieuses. Elles se classent au final 26e et 29e, alors que Claire Dautherives a abandonné.
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Je suis déçue comme quelqu'un qui n'a pas sa médaille autour du cou. C'était ce que j'étais venu chercher et je passe à côté. Je ne vais pas pleurer. Ce sont des choses qui arrivent, ce n'est pas un drame. J'avais bien préparé mes Jeux. Je suis arrivée en pleine confiance, c'est simplement qu'aujourd'hui la réussite n'était pas là. J'avais vraiment envie de ramener une médaille pour la France parce qu'on en avait pas en alpin. D'ailleurs là on n'en a toujours pas ! Mais il faut l'accepter, parfois ça ne marche pas tout le temps»
En concluant que si c'était à refaire, «
J'accorderais peut-être moins d'importance à l'évènement, c'étaient mes premiers Jeux, on n'avait pas de médaille, j'avais envie d'y aller, mais ça reste le ski et un jeu, et je n'ai pas assez joué en première manche », Sandrine Aubert se remobilise déjà pour le globe de cristal du slalom, le dossard rouge à jouer en Coupe du Monde lors des finales de Garmisch Partenkirchen en mars. Quant au ski alpin français, il espère bien éviter de repartir des Jeux sans médaille. Cela n'était pas arrivé depuis les Jeux de Lillehammer en 1994. Que la force soit avec Julien Lizeroux !