Découverte de la piste de descente de Whistler

L'encadrement de l'équipe de France de ski alpin a pu observer avec attention, mardi 9 février, la piste de descente de Whistler, et s'en faire une idée précise grâce à six ouvreurs dépêchés sur le parcours par l'organisation et en disposant cinq cameramen aux endroits clés, du départ à l'arrivée.

Explications de Gilles Brenier, directeur de l'équipe de France masculine : « les conditions sont excellentes. La neige a durci suite à une baisse de la température, et il faisait grand beau ce matin. Nous avons filmé les ouvreurs sur tout le parcours, ce qui nous a permis dans l'après-midi de proposer une séance vidéo à nos coureurs afin qu'ils commencent à mémoriser les différents passages et les lignes à suivre.

Gilles Brenier
Gilles Brenier
Le haut du parcours est plutôt facile, puis cela part en « escaliers », avec plus de pente, il y a beaucoup de mouvements de terrains, des passages techniques avec des changements de directions, et des compressions avec notamment deux énormes sauts en vue de l'arrivée, où les coureurs vont décoller sur plus de 50m.

C'est une piste naturelle, elle a été conçue en épousant le « dessin » de la montagne, je dirais.... une piste à l'ancienne. C'est un parcours qui n'est pas forcément rapide, mais où il faut constamment anticiper et qui est tout sauf aseptisé. Il y a un peu de tout
».

Après la vidéo, place à la pratique : le premier entraînement de descente a lieu mercredi matin. Dominé par le Suisse Didier Cuche, il a été interrompu après le passage de 42 coureurs, une nappe de brouillard ayant envahi la piste Dave Murray de Whistler Creekside. Quatre Français (Johan Clarey, Adrien Théaux, David Poisson, Julien Lizeroux) ont pu la tester, seul Guillermo Fayed (qui devait partir en 44e position) a dû ranger ses skis sans pouvoir dévaler le parcours.

C'est Adrien Théaux qui s'est montré le plus rapide, avec le 11e chrono à 1"31 de Cuche. " Je n'ai pas eu de super sensations, mais en passant la ligne d'arrivée et en voyant mon temps, à seulement 5/10e du 3e, je me suis dit que ce n'était finalement pas si mal. C'est une très belle piste, avec un relief naturel et des sauts assez costauds, mais bien tracés, sans danger". a-t-il expliqué.

Julien Lizeroux, qui pour sa part disputera le super-combiné, a rappelé que pour lui, "arriver en bas d'une descente, c'est toujours une victoire. La piste me convient, elle est amusante. Mais la neige est difficile, très changeante, type "printemps" sur le bas. Ca fait bizarre de skier comme aux championnats de France". Cet évènement national qui se déroule toujours en fin de saison. Lizeroux a signé le 34e chrono à 3"54 du descendeur suisse.

Enfin, un évènement très "couleur locale" s'est produit durant ce premier entraînement de descente : un lynx a traversé la piste! Les images de ce gros et magnifique chat sauvage ont déjà fait le tour du monde...

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