La France qui glisse

« Merci aux techniciens qui ont préparé mes skis ! » dit Jason Lamy-Chappuis. « J'avais un super matériel, il faut insister là-dessus ! » s'exclame Marie-Laure Brunet. A Whistler, le groupe des skieurs nordiques (ski de fond, combiné nordique, saut, sans oublier le biathlon) profite du travail effectué par un groupe de 15 techniciens qui gère parfaitement les conditions de neige particulières rencontrées par les concurrents de ces Jeux.

Entrons dans les coulisses avec Johann Gautier, le responsable de la « structureuse », cette machine de 850 kilos amenée sur place pour les besoins de la performance à très haut niveau. « Nous avions anticipé sur ce qu'on allait rencontrer ici. Normalement, c'est un terrain plutôt froid. Là, c'est de la neige de printemps tardif ! Elle est carrément noyée. La première phase de notre travail concerne le choix des skis. Il faut savoir que chaque athlète en possède entre 25 et 30 paires pour répondre à toutes les situations. Nous avons commencé les tests 10 jours avant les compétitions ici.

Ensuite, il y a la préparation des semelles avec notre structureuse amenée en avion cargo du pole de Prémanon. Nous la paramétrons pour obtenir des rayures plus ou moins longues, plus ou moins profondes. Enfin, nous appliquons dessus divers produits, chacun a sa touche personnelle. C'est une superposition, un mélange, une alchimie réalisés avec des blocs solides, de la poudre, des liquides, des sprays. Des fois jusqu'à quelques minutes du départ
». On s'imagine facilement un Panoramix devant son chaudron de potion magique.

Au final, Johann Gautier peut le dire : « On s'en sort bien !». Les résultats obtenus, la satisfaction des athlètes, parlent pour ce groupe de techniciens qui a su comprendre comment faire avancer les skis à Whistler en février 2010.

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