A.Dénériaz, candidat à la commission des athlètes du CIO

Champion olympique de descente, le 12 février 2006 à Sestrières, Antoine Dénériaz sera présent à Vancouver, mais pas pour défendre son titre skis aux pieds. Jeune retraité du très haut niveau, il vole vers un nouvel objectif, celui d'intégrer la commission des athlètes du CIO. Neuf candidats originaires de quatre continents se présentent devant les athlètes, qui voteront aux villages de Vancouver et de Whistler durant les Jeux, pour choisir deux d'entre eux. Les sièges de l'Italienne Manuela Di Centa et de la suédoise Pernilla Wiberg sont en effet à pourvoir, puisqu'elles sont arrivées au terme de leur mandat de huit ans. Interview du candidat présenté par la France.

Quel est votre programme d'ici aux élections ?
J'arrive à Vancouver le 3 février. J'irai dans les deux Villages pour essayer de porter la bonne parole, rencontrer le plus de monde possible. Je me rendrai aussi sur les sites d'entraînement. Faire campagne, c'est logique lorsque l'on se présente à la commission des athlètes.

Quelle a été votre action depuis que vous vous êtes déclaré candidat ?
J'ai fait de très belles rencontres, énormément discuté avec des gens issus de milieux très différents qui m'ont beaucoup apporté. Je me suis déplacé sur toutes sortes de compétitions, le hockey, le patinage artistique, le skicross, j'ai abordé de nouvelles disciplines hivernales, été en contact avec des sportifs venus de tous les horizons...

Je suis par ailleurs membre de la commission des athlètes de haut niveau du CNOSF et, depuis peu, de celle des Comités Olympiques Européens. Cela m'a permis de réaliser que les particularités du ski et des sports d'hiver sont assez méconnues des autres sportifs. A la CAHN, nous abordons des thèmes aussi variés que les retraites, le dopage, la santé. Je gagne en expérience.

Pourquoi intégrer le CIO ?
L'Olympisme, c'est un peut l'histoire de ma vie. Je veux rendre au sport et aux athlètes ce qu'ils m'ont apporté. Je veux porter leur parole, porter celle de mon sport, porter la voix de la France. Je viens d'arrêter et j'ai encore les idées fraîches sur ce que représente la vie du sportif de haut niveau. J'ai connu la galère, les hauts et les bas, je sais ce que c'est et je pense pouvoir apporter quelque chose. Je veux défendre les intérêts des athlètes d'hiver au CIO. Je les connais encore tous.

Comment comptez-vous agir si vous êtes élu ?
La commission des athlètes participe beaucoup au programme anti- dopage et je vais essayer de donner ma vision, protéger les athlètes, agir dans la sérénité, calmement, pour qu'ils vivent les contraintes comme une protection et pas comme un harcèlement. Je veux rester au plus proche des athlètes en activité pour connaitre leur ressenti sur le programme olympique, sur les différentes disciplines pour pouvoir apporter des améliorations, et pour que les sports d'hiver soient bien représentés au CIO. Et aussi pour que la France le soit pour qu'elle puisse peser, qu'elle ait son mot à dire

Vous comptez sur les voix des sportifs français ?
Pas une seule ne devra manquer...

Avez-vous un message à leur adresser ?
Je souhaite bonne chance à tous. Et je leur dis d'en profiter à fond. Il faut aller aux Jeux pour gagner, et lorsqu'on y parvient, c'est énorme, c'est un moment très spécial qui vous accompagnera toute votre vie. Les sportifs français sont tous très bien préparés, et obtiennent de superbes résultats internationaux en ce moment. Ca n'est que du bonheur, il faut le prolonger, et viser la consécration à Vancouver.




Photos Actualités

Toutes les photos
© Comité National Olympique et Sportif Français - Mentions légales - Contacts - Espace Presse